La communauté musulmane française, se réjouit de se voir représentée dans la sphère politique locale, notamment dans plusieurs communes en Ile-de-France.
Abdelaziz Hamid, musulman pratiquant et fils d’un père marocain, a remporté les élections municipales avec 38,53% du suffrage dans la commune de Goussainville en Ile-de-France.
Dans son discours d’intronisation, il insiste sur la pluralité de sa liste et précise qu’en tant qu’élu de la république il représente tous les goussainvillois. Son ambition principale: le changement. Selon lui Goussainville « baignait dans l’immobilisme ». Il aimerait extraire le potentiel de la ville et en faire un usage dans son intérêt. ce notamment en résolvant le problème de l’insertion des jeunes. Son but étant de leur permettre une intégration dans la république et la société. Pour entamer son projet, il prévoit la réalisation d’un audit sur l’état de la commune.
En 2017, Goussainville avait un taux de pauvreté d’environ 27%, selon INSEE. Son élection suit donc la volonté de renouveau de la population goussainvilloise. Il semble très soutenu par la population qui l’a chaleureusement salué après les élections.
Cette année plusieurs candidats issus de la diversité ont été élus, dans l’hexagone. A Saint-Ouen, Karim Bouamrane, à Lyon Mohamed Boudjellaba et Ali Rabeh à Trappes. Et pour la première fois, un maire d’origine truque. Métin Yavuz qui remporte les élections avec 52,4% des voix à Valenton. Ils aspirent tous à un meilleur avenir au sein de leur commune.
Ces élections pourraient être un espoir d’atténuer la pression sociétale exercée sur les musulmans.