Le général Ahmed Gaïd Salah, mort lundi 23 décembre d’une crise cardiaque, l’un des hommes les plus puissants du pays.
Il fût le véritable homme fort du pays
Il incarnait, depuis la « démission » d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril dernier, ce « système » dont une partie de la population ne souhaite plus.
Système qui a fait de l’Algérie un pays rentier de son gaz et de son pétrole dont le peuple algérien ne tire presque aucuns bénéfices.
Homme de l’ombre
Chef d’état-major de l’armée nationale populaire, vice-ministre de la Défense, ce très proche d’Abdelaziz Bouteflika – il lui devait sa nomination au sommet de l’institution militaire, en 2004 – n’hésitera pas à le lâcher en mars dernier, provoquant la reddition forcée de la fratrie Bouteflika, et déclenchant dans la foulée une vague d’arrestations de fortes amplitudes.
Saïd Chengriha nouvellement nommé
Gaid Salah a été remplacé par un nouveau chef d’état-major par intérim par le général Saïd Chengriha, 74 ans. Le commandant des forces terrestres a été désigné aussitôt après l’annonce de la mort de son prédécesseur par l’institution.
Intronisé il y a seulement quatre jours, le nouveau président Abdelmadjid Tebboune se retrouve un peu plus isolé face à au mouvement de contestation « Le Hirak » qui ne faiblit pas.
Affaire à suivre …
Allahi rahmo