Suite de l’article rédigé par Saïd Amzil – Fondateur du programme WMA. Une formation en 7 modules qui permet de lancer une activité entrepreneuriale en partant de zéro.
… Je reviens de loin
Il y a 10 ans, mes journées ressemblaient à ça :
- Levé très tôt.
- Prière.
- Petit déjeuner devant BFM TV.
- 8 h de travail.
- Je rentre du travail.
- Je rattrape toutes mes prières avec le sentiment de ne pas être en phase avec Mon Seigneur, du fait de ces séances de rattrapage.
- Je raconte à mon épouse tous les problèmes du travail.
- Dodo…
- Le lendemain… rebelote.
A cette époque, mes seules préoccupations étaient de pouvoir prier à l’heure, assister au prêche du vendredi et éviter les ambiances non conformes avec mes valeurs.
Comme beaucoup de gens qui m’écrivent aujourd’hui, je me sentais un peu schizophrène. Il y a avait 2 Saïd Amzil. Celui du travail et celui, une fois sorti du travail.
J’avais beau chercher. Je ne voyais pas de solutions. Changer d’emploi à l’heure où la crise économique frappait des millions de personnes de plein fouet apparaissait comme une idée suicidaire.
« On a souvent peur de changer les choses, de prendre des risques alors que le vrai risque, c’est justement de ne pas changer. »
Ma rencontre avec le mentor
Dans cette quête de solutions, je me suis mis à lire.
Je suis tombé un jour sur l’histoire de Abderrahman Ibn Aouf.
C’était l’un des compagnons du Prophète (Salla llahu “alayhi wa salam). L’un des plus proches. L’un des 10 promis au Paradis.
C’était un riche commerçant qui vivait à la Mecque et qui, suite aux persécutions qu’il subissait, avait dû émigrer à Médine. Il laissa derrière lui ses biens, ses commerces, sa famille.
Lorsqu’il arriva à Médine, l’un des Ansars (compagnons de Médine) lui proposa, en guise de fraternité, de lui offrir la moitié de ce qu’il possédait.
Abderrahman le remercia, mais tout en déclinant l’offre. Il demanda simplement à savoir où se trouvait le marché.
De là, il redémarra une nouvelle carrière de commerçant et finit par devenir, l’un des plus riches commerçant de Médine.
Cette histoire a été un déclic pour moi et j’ai compris que le simple fait d’avoir confiance en Allah et de faire les causes, pouvait me permettre à moi aussi de repartir à zéro et d’atteindre mes objectifs.
Comment créer ce déclic ?
J’étais en quête d’une solution.
Il fallait que je parvienne à trouver le moyen de vivre pleinement ma spiritualité. Mon cerveau savait que c’était important. Il était donc à l’affût de toute information nouvelle me permettant d’accéder à cet objectif.
Le système d’activation réticulaire (fonction du cerveau en charge de filtrer les milliards d’informations perçues chaque secondes par nos sens) a su que cette information était importante.
« Un compagnon du Prophète (Paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait vécu une situation similaire. Il s’en est remis à Allah tout en faisant les causes. Allah l’avait soutenu. »
L’inspiration et l’explosion d’émotion ressentie à la lecture de cette histoire a immédiatement pris une photo de ce moment.*
*Les émotions sont de la glue pour la mémoire.
7 ans plus tard, cet événement marquant est toujours intact dans mon esprit.
Pourtant 7 ans se sont écoulés. 7 années au cours desquelles, le Très Haut m’a permis de construire une entreprise qui :
- s’efforce d’être une force pour le bien
- génère plusieurs centaines de milliers d’euros par an
- aide des milliers de personnes chaque année à prendre conscience de leur potentiel (celui qu’Allah a placé en eux.)
De l’information à la transformation
Le mérite de cette évolution revient entièrement au Créateur. Je n’ai absolument aucun doute là-dessus. L’intervention divine est perceptible à chaque nouveau chapitre important de cette histoire.
Toutefois, je vais partager avec vous le processus que j’ai utilisé pour franchir chacune des étapes et développer ma confiance en Lui. (Puisse-t’-elle se renforcer encore avec le temps.)
Affaire à suivre …