Paléontologie : Le plus ancien stégosaure définitif du monde, découvert au Maroc

Une étude publiée en août 2019

Il y a 200 millions d’années, l’Amérique du nord et l’Afrique sont encore unies jusqu’à ce que l’océan atlantique les sépare, pour retrouver leur histoire commune, un seul endroit au monde, c’est le haut Atlas marocain.

Partout sur la planète, les fossiles de cette époque ont été anéantis par l’érosion ou enfouis sous des kilomètres de sédiments.

Partout, sauf au Maroc où le soulèvement de l’Atlas a fait ressurgir cette époque mythique de l’histoire des dinosaures. Le Haut Atlas marocain est en effet un endroit unique au monde

Une équipe du « Natural History Museum de Londres » a annoncé qu’elle vient de découvrir un dinosaure phytopharmaceutique qui vivait en Afrique du Nord, plus précisément au Maroc, au cours du Jurassique moyen, il y a environ 168 millions d’années.

Le nouveau spécimen stégosaure appartient à la famille des Eurypodans. Adratiklit Boulahfa, son nom se traduit de la langue Amazigh : adrar ou Adra signifie la montagne, Tiklit veut dire «le Lézard»

Adratiklit est « le Lézard des montagnes » et pour Boulahfa, c’est l’endroit du Maroc où il a été trouvé. Du museau à la queue, il aurait pu mesurer environ 20 pieds de long, mais cela n’est basé que sur des restes fragmentaires.

Adratiklit est le premier eurypodan d’Afrique du Nord et le plus ancien stégosaure définitif du monde, comme l’a précisé Susannah Maidment, paléontologue du Musée : «La plupart des stégosaures connus datent de la fin de la période jurassique, de cette façon l’Adratiklit boulahfa devient le plus ancien stégosaure défini et décrit et il contribue à améliorer notre compréhension de l’évolution de cette espèce de dinosaures.»

Une équipe de scientifiques dirigée par le paléontologue marocain Nizar Ibrahim avait signalé que le Spinosaurus, le plus grand prédateur de la terre, a vécu au Maroc, il y a près de 95 millions d’années.

« Notre science est devenue beaucoup plus mature. Il ne s’agit plus seulement de découvrir de nouvelles espèces afin de les exposer dans des galeries. On essaie maintenant d’en apprendre davantage sur le mode de vie de ces espèces-là. » L’expert paléontologue François Therrien.

By Younes

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