Donald Trump sanctionne l’ayatollah Khomeini… décédé en 1989
C’est pendant le protocole de signature d’un décret imposant des sanctions contre l’Iran que le Président américain s’est trompé d’ayatollah.
Un lapsus plutôt comique
Donald Trump qui souhaitait envoyer un signal fort en direction de Téhéran ce lundi 24 juin s’est trompé dans le nom du Guide suprême iranien en sanctionnant une autorité iranienne certes mais une autorité qui a trépassé …
“Les actifs de l’ayatollah Khomeini et de son équipe ne seront pas épargnés par les sanctions”, aurait t’il déclaré de forte manière durant la signature du décret dans le fameux bureau ovale.
Une décision sensiblement compliquée à mettre en œuvre sachant que l’ayatollah Khomeini s’est éteint en juin 1989.
Il a été le Guide suprême de l’Iran de 1979 jusqu’à sa disparition.
Problème et non des moindres en matière de communication internationale
Rouhollah Moussavi Khomeini est d’ailleurs le fondateur de la République islamique. Une personnalité que Trump a visiblement confondue avec Ali Khamenei, l’actuel guide suprême iranien, dont le nom est similaire.
Comme à l’accoutumée Trump a justifié les sanctions contre l’Iran, accusant Téhéran d’être un “parrain du terrorisme” et mettre en avant ses activités dangereuses et ses aspirations, et sa possession illégitime de l’arme nucléaire.
Ce mardi 25 juin, l’Iran a répliqué en accusant les États-Unis d’avoir coupé de façon “permanente” les rares canaux diplomatiques qui pouvaient encore subsister entre les deux pays.
Les utilisateurs iraniens de Twitter y sont allés de bon cœur.
Téhéran et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980, mais sont engagés dans un nouveau bras de fer qui fait malheureusement craindre un embrasement dans la région stratégique du Golfe.
En espérant un jour que les bourdes de notre cher Président américain soient synonymes d’unité internationale …
President Trump has just signed an executive order to deny Iran's Supreme Leader and his associates access to key financial resources and support. pic.twitter.com/14qE9iUe61
— The White House (@WhiteHouse) 24 juin 2019