L’administration fiscale saoudienne a annoncé son intention de mettre en place une taxe sélective sur les boissons sucrées.
Certaines boissons seraient exonérées de la taxe sélective, notamment les produits à base de lait (au moins 75%), le lait, les préparations pour nourrissons, ainsi que les boissons contenant du sucre naturel, telles que les jus de fruits et celles à usage médical.
L’Autorité générale de la Zakat et des Impôts (GAZT) veillera à l’introduction d’une résolution du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) visant à étendre les tarifs aux boissons sucrées, en plus des boissons non alcoolisées et des boissons énergisantes.
Le Mexique, qui a institué une taxe, a vu des ventes de boissons sucrées baisser de 10%
À compter du 1er décembre 2019, les boissons seront taxées à 50% de leur prix de vente au détail, conformément au règlement du CCG publié en juin 2017.
Selon GAZT, la taxe s’appliquera à toute boisson édulcorée composée d’eau et de sucre, d’édulcorants, de liquides concentrés, de poudres ou d’extraits transformés en boissons.
C’est un pas en avant dans le combat de la consommation des boissons sucrées
GAZT a ajouté que les rapports de santé avaient mis en évidence les effets négatifs de la consommation de boissons sucrées, notant que les consommateurs étaient plus susceptibles d’être exposés à des maladies et à une prise de poids. Des études ont suggéré les avantages de les remplacer par des jus de fruits et des jus naturels riches en vitamines.
En soulignant que 59 pays ont mis en place des taxes sur les boissons sucrées
Elles s’inscrivent dans la droite ligne de la politique fiscale menée par la première économie du monde arabe depuis 2017. À l’époque, l’Arabie saoudite avait introduit une taxe de 100% sur les cigarettes et les tabacs manufacturés, une taxe de 100% sur les boissons énergisantes et une taxe de 50% sur les boissons gazeuses.
Changement de culture
L’idée est d’inciter les industriels à réduire la teneur en sucre de leurs boissons
Il faut encourager et motiver les consommateurs pour qu’ils effectuent de bons choix diététiques.
C’est une taxe qui ne vise pas seulement à avoir un rendement fiscal mais bel et bien à faire changer les comportements dans un sens plus favorable à la santé publique
Reste à savoir si cette « taxe soda » sera vraiment efficace dans le temps …