L’enfant doit vouer à sa mère un amour et un respect aussi profonds que possible car de tous les gens, c’est elle qui mérite le meilleur traitement.
D’après Abou Horaira (ra), un homme vint trouver le Messager de Dieu (saw) et lui dit :
– Ô Messager de Dieu !, Quelle est la personne qui mérite que je tienne avec lui les bonnes relations ?
– Ta mère
– Ensuite ?
– Ta mère
– Ensuite ?
– Ta mère
– Ensuite ?
– Ton père
La mère « femme qui t’a mis au monde, personne qui te soutient, qui t’aide à bien grandir…», elle est la personne qui assure l’éducation de son enfant et protège sa sécurité, sa santé et sa moralité. Elle peut être épuisée parce qu’elle est toujours en demande.
Lors des examens, la maman attend son fils ou sa fille, toute la matinée devant son école, pour le guider, l’aider à mettre toutes les chances de réussite de son côté, le pousser à rester concentré sur l’objectif voire diminuer son anxiété, en lui montrant qu’elle a confiance en lui.
Notre mère : « La femme qui a subi durant 9 mois douleurs sur douleurs »
La bienveillance envers la mère est obligatoire. En effet, elle fait partie des ordres de notre Seigneur. C’est ainsi qu’Il a dit :
{Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant}. (Sourate 4 : Verset 36).
L’imam Ahmed (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « être bon envers ses parents a pour conséquence l’expiation des grands péchés », un bonté que nous devons à nos parents et notamment notre mère qui a tant patienté et enduré pour nous.
Un jour, un homme qui voulait accomplir le djihad est venu voir le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) lui indiquant ses intentions, le Prophète sallallahou ‘aleyhi wa salam lui dit alors : « Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? ». L’homme répondit oui, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) lui répondit « Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis ». (Ahmed)